lundi 20 novembre 2006

Le Marnage

Le marnage

Mes éternelles longueurs envenimées
nagent dans le bleu du rêve et s'y accrochent,
sulfureuses et mesquines, elles n'ont d'yeux que pour
mes saveurs et mes reliefs. Je ne suis plus qu'elles.


Les mauves et les gris me submergent encor'
je ne puis qu'attendre le retour du visqueux
larmoyant au large des lavandiers noyés
Ils me cherchent toujours plus. Je me saborderai.

1 commentaire:

Ian a dit...

Dommage que ça soit sans intérêt, je me complait si bien dans ce genre de poésie de foire...