jeudi 16 novembre 2006

Rrrrho de la poésie!

Je monte les marches
les feuilles au sol sont saignantes
à bout de souffle
je veux le dépasser
je lui crie
il tombe
je le vois tomber
dans l'abime s'enfoncer
je ne peux plus lui parler
je ne peux rien arrêter
retourner en arrière
je le vois tomber
les bras et les yeux figés
il ne survivra pas
il s'écrasera
et je ne pourrai jamais lui dire.


 (c'est que c'est centré en plus, pour faire comme les poètes!)

Aucun commentaire: